Nous avons décidé de partir pour visiter l'Italie.
Après avoir fait le Portugal et l'Espagne, tout naturellement nous allons en Italie.
Départ le 03 mai, il fait beau et nous allons traverser la france pour rejoindre la frontière italienne par le tunnel du Fréjus en Savoie, mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Environ 4100 kilomètres. |
Nous traversons la pays par le centre: Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon, Chambéry ....
Notre première halte nous la faisons du côté de Thiers, à St Rémy sur Durolle. C'est un camping situé au bord du lac qui porte le même nom. Camping faisant partie du nouveau groupe Camping Paradis, comme
le célèbre feuilleton télévisé.
Un établissement avec une piscine couverte et chauffée. Les emplacements sont spacieux et naturels. Une petite tonte aurait été appréciée.
On peut faire le tour du lac à pied, le coin est tranquille.
Au matin après une nuit très calme et reposante, nous regardons les dernières infos, et nous nous apercevons quand Italie, des intempéries très importantes ont fait de nombreux dégâts des blessés et malheureusement des morts.
Cela se passe particulièrement là où nous voulons aller.
La météo sur l'Italie et mauvaise jusqu'au 12 mai. Nous hésitons à aller nous mettre dans une situation délicate les autorités de ce pays étant déjà bien occupées.
Nous décidons de retarder notre passage dans la botte, et allons traîner dans la région sud de la France en attendant que le calme revienne en Italie.
Nous envisageons d'aller dans un premier temps du côté de Vallon Pont d'arc pour faire du canoë et de traverser les gorges de l’Ardèche en moto.
Mais comme les inconvénients volent en escadrille, ma co-pilote préférée se coince le dos en faisant un geste anodin. Fini le canoë et la moto pour quelques jours.
Nous poursuivons donc vers le Sud pour prendre quelques temps de repos et nous nous arrêtons à Avignon.
Nous connaissons bien cette ville, et ainsi nous pourrons marcher, ce qui est préconisé pour le mal de dos.
Nous nous installons au camping du pont d'Avignon. Nous nous y sommes arrêtés lors de notre dernier passage.
Il est situé à tribord du Rhône juste en face de la citée des papes que l'on peut rejoindre par une navette fluviale gratuite.
Camping très ombragé (impossible de déployer la parabole), avec de grands emplacements, une piscine non chauffée et non couverte (A glagla!), où la carte ACSI est acceptée.
Au matin, nous allons à Avignon passer la journée. Il fait un temps estival, il y a du monde mais sans que ce soit la foule. Nous connaissons cette cité des papes mais il est toujours
sympa de se balader dans ces rues historiques. Une très bonne journée.
Après deux nuits à Avignon, nous envisageons d'aller voir dans les calanques de Marseille ou Cassis par les chemins de randonnées.
Dans ce coin de France, les campings et autres aires de stationnement des CC ne sont pas légion.
C'est le week-end du 8 mai, et en ce début mai tous les campings ne sont pas ouverts et les seuls en fonction sont complets. Après plusieurs tentatives nous poursuivons et allons dans un camping où nous savons qu'il y aura le place.
Cet établissement situé à ST Aygluf nous est très familier car c'est une halte obligatoire pour nous tant on s'y sent bien.
Camping immense, avec tous les services possibles et une grande piscine chauffée.
Ce n'est pas un camping répertorié comme ACSI.
Nous allons y passer trois jours en attendant que la météo s'améliore du côté de l'Italie. Apparament, ce n'est toujours pas gagné, les prévisions ne sont pas bonnes.
Hélas ! Hélas ! Après plusieurs jours d'attente il faut se résigner, la météo en Italie est toujours aussi humide et c'est de pire en pire.
Nous décidons d'abandonner cette destination et allons nous diriger vers le soleil. En france c'est la même chose de la pluie et des températures dignes d'un mois Mars.
Donc on descend en Espagne.
Nous y sommes allés l'année passée, mais il reste beaucoup de lieux à découvrir donc en route !
Première halte sur la route d'Espagne à Marseillan-plage.
C'est juste une halte pour la nuit, mais nous privilégions un camping que nous connaissons, Les Méditerranéennes. Toujours une très joli camping avec toutes les commodités,
et surtout un centre aquatique de très grande qualité.
Au matin direction l'Espagne.
Nous commencerons par ROSES.
Très belle station balnéaire avec un immense front de mer, à proximité de jolis petits villages que nous découvrirons les jours prochains.
Nous prenons nos quartiers au camping RODAS à l'entrée de Rosas, mais très proche de la mer.
Un bel établissement, des emplacements spacieux bien délimités, une piscine (pas chauffée 20° aglagla!!), restaurant etc..., et surtout une très grande propreté, les sanitaires sont nickel quelque soit le moment de la journée.
Au matin le soleil n'est pas au rendez-vous. Il fait même frais lorsqu'un gros nuage le voile.
L'année passée à la même époque et dans le même pays il faisait plus de 30 degrés. A ne rien y comprendre !
Quelques gouttes de pluie ne nous empêcheront pas d'aller du côté de l'Escala, un village au Sud de Rosas, pour aller visiter les ruines d'Empuries ville gréco-romaine du VI siècle.
Un musée à ciel ouvert des vestiges de la cité d'Empuries, 6€ l'entrée avec un audio-guide qui vous explique la vie de la cité à cette époque.
Le lendemain, retour à Cadaques pour l'après-midi. Toujours aussi joli ce petit village havre de paix de Salvador Dali.
Nous avons fait le grand tour par la côte pour rejoindre Portlligat, huit kilomètres sans trop de difficulté, en partant de Cadaques sur la gauche du port.
Une belle balade, sous un soleil voilé mais bien là mais cela ne va pas durer. Nous sommes rentrés sous une pluie fine et un petit vent frais. Ce n'est décidément pas le temps de l'année passée.
Nous suivons la météo au jour le jour, et il faut bien le dire c'est pas brillant là où nous devons poursuivre notre périple. Nous allons donc rester une journée de plus à Rosas car il devrait faire beau.
Hélas ! Hélas ! c'est une journée de pluie ! Nous sommes restés dans le camping-car toute la journée. C'est la deuxième fois que cela nous arrive depuis plus de dix ans, alors on ne va s'emporter.
Le lendemain nous quittons Rosas pour descendre vers le sur.
Pas très loin, à PINEDA DE MAR une ville côtière près de Girona que vous voulons visiter.
Nous nous installons au camping ENMAR à Pinéda des Mar.
Un camping en ville dont les emplacements sont en stabilisé, et sans trop de limitation de parcelle. Trois piscines, et seulement une de chauffée (c'est déjà çà), restaurant, épicerie, tout ce qu'il faut. Il est répertorié comme ACSI.
L'après-midi est maussade, le soleil peine à pointer, et des ondées viennent refroidir l'atmosphère. Bref ! C'est pas Top ! On profite de la piscine entre deux averses et la journée se passe.
Au matin suivant, le soleil est revenu, et nous allons en moto à Girona à quarante minutes de route.
Girona possède un quartier historique qui est à voir. Cathédrale, église, musée, il y a de quoi faire.
La chose que nous ne savions pas est que c'est la semaine du festival des fleurs. Il y en a partout des bouquets, des pots, des compositions florales. C'est très joli mais cela attire une foule de gens.
C'est un peu la journée du patrimoine que nous connaissons en France. Tout les édifices dont la visite est payante sont là ouverts gratuitement au public ce qui engendre des files d'attente impressionnantes à chaque monuments.
Il faut faire avec, et nous avons tirer notre épingle du jeu, et allant de monuments en monuments là où les files étaient les moins longues.
En conclusion Girona vaut le détour.
Après ces deux jours passés, nous descendons un peu plus au sud du côté de Tarragone.
Nous allons nous installer à ALTAFULLA dans le camping TAMARIT où nous nous étions arrêté l'année passée.
C'est un très bel établissement avec des emplacements très spacieux, très ombragés (réception Parabole impossible) une très belle piscine un peu fraiche, des équipements autres au top.
Au matin nous partons découvrir la ville de MONTBLANC. Pas très espagnol comme nom, mais c'est très joli village avec une ville historique de type médiéval entourée d'une fortification.
A une quarantaine de kilomètres au dessus de Tarragone, çà vaut largement le coup d'oeil.
L'après-midi petit tour à CAMBRILS et SALOU. Deux stations balnéaires typiques du bord de la méditéranée.
Nous quittons Altafulla, pour aller 200 kilomètres plus loin à PENISCOLA.
C'est le week-end prolongé de l’ascension en France, mais pas en Espagne.
Par contre il commence à y avoir beaucoup de monde, les campings sont pleins mais nous arrivons à trouver une place,
la dernière disponible (Ouf!!) au camping EDEN à Peniscola.
Camping sur le front de mer, en deux parties séparées par une rue, il fait partie de réseau ACSI. Restaurant, piscine, pas d'épicerie, nous sommes en ville, et particularité vraiment exceptionnelle, pour une caution de 20€
on vous remet un routeur WIFI avec un très long cable RJ45, que vous connecter à la prise réseau directement sur votre emplacement. C'est génial, je n'avais jamais vu çà avant dans un camping. WIFI à gogo gratuit.
Là je dis bravo.
PENISCOLA est une station balnéaire. Un grand front de mer, avec au bout une citée historique et son château, qu'il faut absolument aller visiter.
Forteresse et monastère, dernier ouvrage construit par les templiers avant la dissolution de leur ordre.
Il a été restauré et même si les puristes vont crier au scandale, j'ai trouvé cette restauration d'un très bon goût permettant de nous donner une idée plus précise de ce que fût la vie dans
ce château. Construit sur un éperon rocheux avançant dans la mer il domine toute la nouvelle agglomération. Ces petites rues aux balcons fleuris vous promènent dans cette citée fortifiée.
Mis à part çà, il n'y a pas grand chose à voir autour de cette ville. Nous allons y passer le week-end en mode farniente.
Vers le diaporama de Peniscola |
Après plusieurs jours à Peniscola nous repartons vers le Sud.
Nous allons jusqu'à Benidorm au Sud de Valencia.
Nous sommes posés sur le camping ARENA BLANCA à Bénidorm. Un camping presque en ville, avec restaurant épicerie et piscine, couverte et chauffée ce que le site ACSI nous précisait. A notre arrivée
la piscine est découverte et non chauffée, mais la carte ACSI est prise en compte.
Bénidorm est aussi une station balnéaire, mais pas comme les autres. La particularité est surtout dans ces très grands immeubles en bord de mer. C'est spécial, et franchement je n’adhère pas trop.
Le front de mer est très long, ce qui permet une très grande balade.
Le temps devient humide voir très humide. Les prévisions météo ne sont pas très bonnes pour la semaine voir les semaines à venir en Espagne. Nous envisageons de rentrer à la maison.
Nous persévérons sur place malgré la pluie. Une journée et une matinée a resté enfermé dans le camping-car. Pas drôle !!
La dernière après midi, nous envisageons d'aller du côté de Dénia au nord de Benidorm, d'un coup de moto. Mais hélas sur la route nous attrapons la pluie.
En moto ce n'est jamais amusant, alors nous faisons demi-tour et nous nous arrêtons à ALTEA, juste au dessus de Benidorm.
Petite ville de bord de mer beaucoup plus sympathique que sa voisine. C'est calme et la balade sur le front de mer est bien plus agréable.
Au réveil, nous décidons de partir de Bénidorm, qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
Nous descendons du côté de CARTAGENA, où nous sommes allées l'année passée.
Nous choisissons le même camping, soit Les Madriles à ISLA PLANA tout proche de MORAZON.
Ce camping à la particularité d'avoir une très grande piscine alimentée par une source d'eau chaude salée souterraine (30°).
Les piscines sont vidées chaque soir et remplies le matin avec de l'eau de la source. Eté comme hiver vous pouvez vous baigner ! C'est génial !
Nous allons faire à tour à Murcia, à environ 80 kilomètres de notre point d'attache.
Murcia, est une grande ville. Quelques beaux monuments et façades à photographier, quelques rues pittoresques à déambuler, mais au final rien qui mérite, à mon sens, les kilomètres effectués dans la journée.
Si l'on y passe on s'arrête, autrement ....
Dans la nuit, les conditions météo se dégradent fortement. Orages, grosse pluie et surtout un vent avec de très fortes rafales qui font tanguer le camping-Car.
C'est une tempête ou un gros coup de vent qui va durer toute la journée.
Nous sommes restés enfermés dans le véhicule en attendant que cela ce calme.
Le vent est retombé en début de soirée.
Les prévisions pour les deux semaines à venir ne sont pas très bonnes.
Nous décidons de ne pas poursuivre plus au Sud et commençons notre remontée vers notre domicile.
Remontée que nous ferrons en trois jours, après une halte de deux jours à Moliets dans les landes.
Nous nous installons au camping le St Martin à Moliets-plage.
Un camping au bord de l'océan, on ne peut pas faire plus près, qui dispose de tous les aménagements possibles, et de quatre piscines dont une intérieure.
Vraiment un bel établissement, où il faut choisir son emplacement soigneusement car nous sommes dans les Landes et c'est beaucoup de sable avec les risques d'enlisement possible.
Là aussi nous sommes rattrapés par les orages (décidément le mauvais temps nous suit !) mais seulement en fin de journée.
Après ces deux jours retour à la maison.
Pour mémoire:
Durée du voyage 30 jours. |