Le trajet

Notre destination principale pour ce mois de septembre et la Corse.

Nous allons faire un tour sur l’île de beauté mais pas en camping-car cette fois mais en moto avec des amis.

Nous sommes quatre motards à partir dont trois de l’île de Ré et un de Bordeaux.

Moi, j'ai choisi de descendre prendre le bateau pour la corse, en camping-car et la moto sur sa remorque. C'est beaucoup plus confortable que de rouler 800km en moto surtout sur autoroute.

Ma première idée était de descendre vers Marseille et de laisser le camping-car et la remorque en gardiennage le temps de notre passage sur la Corse. Mais après plusieurs semaines de recherche, il ne m'a pas été possible de trouver un gardiennage sur la cité phocéenne. Je vais donc squatter chez un ami à Toulon et y laisser sur place le camping-car et la remorque.


Environ 2500 kilomètres.





Si 800km en moto ce n'est pas réjouissant, en camping-car c'est la même chose. Nous ferons donc la route en deux jours

Nous faisons une halte à Villeneuve les beziers à coté de la ville de Bezier.
Nous nous y sommes déjà arrêtés il y a quelques années, et à l'époque les camping-cars étaient autorisés à stationner le long du canal qui traverse la ville.
Aujourd'hui c'est interdit. C'est dommage car c'était un stationnement gratuit et bien agréable.

ccv

Nous nous installons pour la nuit dans le camping de la ville "Les berges du canal". C'est camping tout ce qu'il y a de plus simple, rien à retenir, il a l'avantage d'être situé à mi-parcours.

Après une nuit calme, nous reprenons la route vers Toulon, où nous laissons le véhicule et la remorque et partons prendre le ferry.

Premier enseignement, prendre une grande marge de sécurité dans le timing car à notre arrivée dans la ville l'embarquement est saturé et nous sommes coincés dans un incroyable bouchon. Trois bateaux partent en même temps du port et c'est un capharnaüm à l'embarquement, le tout sous une température caniculaire dont la moto à souffert au point de me lâcher juste avant le bateau. Heureusement la solidarité des motards est entrée en action et j'ai pu embarqué sur le Ferry.



Sur le ferry nous constatons que les personnels de l'équipage est italien. A notre grande surprise CORSICA FERRY est une compagnie italienne comme son nom ne l'indique pas. La compagnie française est CORSICA LINEA, la différence est subtile. Ce n'est pas un problème en soit puisque que le bateau nous emmené à Bastia. La différence se fera au retour.
Après une nuit de navigation, nous arrivons au petit matin dans le port de Bastia.
Avec les désagréments de la veille je porte donc la moto chez son concessionnaire pour vérification, je n'ai pas envie de me retrouver en rade au milieu de La Corse. Le temps de la réparation nous en profitons pour visiter Bastia.

C'est une ville agréable avec son vieux port sa citadelle, et ces graffitis qui vous mettent dans l'ambiance.



Bonne nouvelle, la moto n'a rien tout est ok. Elle a eu un coup de chaud mais tout est rentré dans l'ordre.

Nous pouvons commencer notre découverte de la Corse.

Nous avons commencé par l'île rousse, St Florent pour arriver à Calvi. En moto nous sommes passés par les petites routes de la cote.
Le paysage est magnifique, la vue d'en haut sur les criques et les plages est top.
Beaucoup de virages mais nous sommes venus en moto pour ça, alors on profite.



A Calvi nous avons séjourné trois nuits dans une location située en centre ville, la mer de l'autre coté de la route.

Il fait beau et chaud, l'eau est à une très bonne température c'est vraiment top.



Sur les conseils de notre ami de Toulon, nous allons faire un tour du coté de la vallée du Fangu.
Nous passons par de petites routes de montagne qui nous permettent d'avoir une vue de haut sur le bord de la côte. De très beaux points de vue. Un passage à Galéria petite ville de bord de mer, calme et tranquille.



Un peu plus loin la vallée du Fangu.
Un endroit bien sympathique ou le torrent qui descend de la montagne a creusé des petites bassines et de petites cascades où il fait bon se baigner par ces fortes chaleurs.



Après trois jours du coté ouest de la Corse nous passons du coté sud-est à Lecci près de Porto-Vecchio. Nous y séjournerons neuf jours. Passage par Corte dans le centre de l'Ile.

Durant ces jours nous avons rayonné autour de notre camp de base.
Porto-Vecchio, Bonifacio, Figari, Sarténe, Propriano pour les villes, les aiguilles de Bavella et le rocher du lion pour les plus grands sites.

Pour ma part, le plus beau et spectaculaire c'est sans nul doute Bonifacio.

CORTE



PORTO-VECCHIO



Les aiguilles de Bavella



BONIFACIO

Bonifacio est une très belle ville accrochée au rocher.
Le petit tour en bateau pour voir la ville du côté mer est très agréable à faire absolument.
Il faut avoir de bons mollets car la ville est tout en montée mais les petites rues pittoresques en valent la peine.



SARTENE



Le rocher du lion

Sur la route pour rejoindre Sartene nous faisons halte pour voir le rocher du lion.
Comme son nom l'indique ce rocher ressemble à l'image d'un lion couché. C'est un spot avec une très belle vue



Nous avons aussi profité des plages, notamment de la très belle plage de Palombaggia où nous avons joué les touristes.

Nous sommes aussi montés dans la montagne corse du côte de Figari, pour aller chez U PORCU Ranger, une ferme qui élève plus de deux cents cochons noirs et qui produit sa propre charcuterie.
Sur réservation bien longtemps à l'avance, vous pouvez déjeuner et vous faire promener dans le maquis avec les cochons en buggy 6 places.
Pour nous malheureusement plus de places disponibles avant la semaine suivante, mais nous serons rentrés.



Après ce séjour il est tant de rentrer sur le continent.
Direction Ajaccio pour prendre le ferry qui nous ramènera à Toulon.

Nous arrivons à Ajaccio en fin de matinée. Le Ferry étant à 17h30, nous avons le temps de visiter.
Ajaccio est située dans une très belle baie. La ville par elle même, ressemble à toutes les grandes villes de bord de mer. Rien de spectaculaire.

A 17h30 nous montons dans le ferry et nous avons la désagréable surprise de voir notre bateau dérouté vers Nice au lieu de Toulon, car si l'on en croit le SMS reçu du mauvais temps est prévu en mer.
Par contre les autres amis qui empruntent une autre compagnie et donc un autre bateau ne sont pas déroutés. Voilà la différence entre une compagnie italienne et française. Il nous a donc fallu rejoindre Toulon depuis Nice soit 140 kilomètres de bonus.
Par conséquence méfiez vous des noms des compagnies maritimes et renseignez vous sur la nationalité du ferry emprunté.

Débarqués à 06h à Nice, nous rejoignons à moto Toulon et notre camping-car chez nos amis.




Nous resterons deux jours sur la côte près de Toulon. ccv

Le camping Le Clos Ste Thérése nous accueille pour deux nuits. Implanté à La Cadière d'Azur, c'est un camping familiale, avec piscine, restaurant. Un très bon accueil, très serviable, et très calme, tout proche de bandol et St Cyr Sur Mer
Les emplacements ne sont pas aisé à manœuvre, car le camping est très escarpé ce qui rend la manœuvre délicate suivant le gabarit du véhicule. Pour me facilité la tache, le propriétaire avec un tracteur a pris la remorque moto en charge jusqu'à mon emplacement, ce qui m'a sûrement évité quelques sueurs froides.

Nous profitons de ces deux jours pour faire un tour à St Syr sur Mer et à La Ciotat et surtout Sanary.
Nous connaissons ses coins mais c'est toujours un plaisir de s'y balader.

LA CIOTAT
SANARY


Ma co-pilote préférée souhaite rejoindre St AYGULF et son camping du même nom, pour y passer quelques jours.




Depuis plusieurs années nous faisons halte dans cet établissement de plein air qui possède une très grande piscine chauffée.
Proche de Fréjus/St Raphaël et St Tropez, cet endroit est idéalement situé.
Cette année avec la moto nous sommes encore plus mobile pour aller se balader dans le coin.
Balade à St Raphaël où nous avons nos habitudes, et cette fois nous sommes allés à Ramatuelle, petit village proche de St Tropez, que nous n'avions jamais pu aller voir du fait de nos anciens camping-cars trop volumineux pour pouvoir accéder au village.

RAMATUELLE petit village provencal qui a la particularité d'avoir des rues en colimaçons. C'est typique et joli à voir.



La météo change. Le mistral souffle fort et la pluie doit arriver.
Nous partons à regret de St Aygulf et faisons route pour rejoindre l'Espagne, plus précisément la partie au dessus de Barcelone jusqu'à la frontière avec la France.
Au mois de mai dernier nous n'avions pas pu finir cette partie de l'Espagne, pour cause de problèmes techniques sur notre véhicule, problèmes résolus depuis.




Nous faisons halte à Marseillan-plage dans un camping que nous connaissons très bien. Le beach Garden est au bord de la mer, mais son avantage à nos yeux, c'est les piscines extérieures chauffées ou pas, la piscine intérieure et le spa dont l'eau est chauffée à plus de trente degrés. Jets d'eau, bain bouillonnant couloir d'eau massant etc.... un réel plaisir sans supplément de prix. C'est top.

Nous profitons aussi d'aller voir Sète qui est tout proche.
C'est une belle ville avec son port de pêche. Ville natale et dernière demeure de Georges Brassens, nous sommes allés voir l'espace Brassens qui retrace la vie et la carrière de ce compositeur de talent.
6 euros l'entrée, pour ré-entendre toute la poésie de cet auteur, qui nous change de la bouillie qui nous est servie sur les ondes radio actuelles.



Après ces quelques jours passés à Marseillan, nous partons pour l'Espagne.




Nous nous arrêtons à ROSES (Rosas en français) pour trois jours. Ce n'est pas très éloigné le la frontière, et c'est sur le bord de mer.
ccv

Le camping SALATA sera notre havre pour ces jours. Le camping est plein comme un œuf. Complet à notre demande, nous bénéficions d'une place qui n'a pas été prise par le couple de camping-cariste devant nous.
C'est un très beau camping ACSI, avec de beaux emplacements et des beaux sanitaires. Une piscine chauffée (mais pas trop), restaurant, épicerie, bar etc..., à deux cents mètres de la plage.

ROSES est une très grande station balnéaire entre montagne et mer, avec un très très long front de mer qui promet de longues balades.
C'est bien agréable car il fait beau, pas trop chaud, et même s'il y a encore beaucoup de monde c'est relativement calme.
La partie de la ville plus commerçante est toute proche, la citadelle a visité est aussi à deux pas.
Le temps est encore beau et nous pouvons profiter de la plage.



Nous sommes allées à Cadaques à 18km de Roses.
C'est la ville où a vécu Salvador Daly, grand peintre et artiste de génie pour certain et un peu fou pour les autres.
C'est une petite ville aux maisons toute blanche, nichée dans une crique au bas d'une montagne.

C'est très beau. La visite de la ville est un peu ardue car en flanc de montagne chaque rue est en pente sévère mais cela en vaut la peine.



Nous n'avons pas pu visiter la maison du peintre car il faut réserver bien à l'avance, mais la visite du jardin est possible.
Vous pouvez déambuler dans le jardin et sur les terrasses de la maison où l'esprit de l'artiste est présent. Ça surprend, ça interroge, et ça donne envie de voir l'intérieur de la maison, mais ce sera pour la prochaine fois pour nous.



Après ROSES, nous poursuivons vers LLoret de mar.




Les campings commencent à fermer à partir du 30 septembre. Les conditions atmosphériques commencent à changer.

Nous décidons de rentrer à la maison après avoir passé deux jours à BLANES sur un camping dont tous les services, piscine, restaurant, épicerie etc.., sont fermés bien avant la date de fermeture hivernale. C'est d'un triste...

La corse est très jolie. C'est comme le reste du continent avec des lieux exceptionnels et d'autres banals.
La Corse me rappelle l'ile de la Réunion, un relief très accidenté avec un bord de mer, seule la végétation diffère.

Les camping-cars étaient nombreux lors de notre passage. La circulation de ces engins ne pose pas de problème s'il on reste sur les grands axes.
Les routes de montagne ne sont pas taillées pour eux. Il vaut mieux les éviter, ou alors être doué en manoeuvres diverses et variées.
Par contre pour les motos, nous avons là un terrain de jeu exceptionnel.

En dix jours nous n'avons pas eu le temps de tout faire et tout voir évidement. Cela nous permettra d'y retourner un jour.



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