L'itinéraire

11 avril 2018



Il parait que le printemps est arrivé. Apparemment pas jusqu'à nous car il pleut tous les jours et le temps est triste. On n'a pas vu le soleil depuis un certain temps .......dont je n'ai plus le souvenir.

Notre souhait et donc de retrouver le soleil et par conséqent c'est le sud.
Notre but et d'aller faire un tour, (ou le tour) du Portugal.
Alors en route...


Environ 4500 kilomètres.

11 avril 2018



Nous avons rendez-vous le lendemain de notre départ pour le test annuel d’étanchéité de notre engin chez le concessionnaire à BORDEAUX.
Donc nous prenons la route pour passer la nuit à proximité de BORDEAUX, à BLAYE plus exactement.


Située aux pieds des fortifications, l'aire est un parking en gravier sans aucun service. Il est payant 3€ pour une durée de 24 heures.
Très bien pour dormir une nuit, ou pour visiter les fortifications Vauban, mais pas pour y rester plus longtemps.
II existe une activité la nuit dans cette ville qui ne me semble pas compatible avec la définition d'une aire de repos.

Bref! Au matin direction le concessionnaire. Même si je pense que le véhicule est sain, il existe une légère appréhension tant que le résultat du test n'est pas connu.
Après quarante cinq minutes d'attente, le technicien nous délivre de notre appréhension: Rien à signaler.
Nous pouvons continuer notre route vers le sud.

Pour éviter les péages de la RN10 et la quantité impressionnante de poids-lourds j'emprunte les petites routes des Landes jusqu'à CAPBRETON où nous passerons la nuit.


L'aire est en bordure de dune. Elle est payante 10€ (mars avril et plus selon la saison). Pour ce prix vous bénéficiez de l’électricité et du plein d'eau.
Une employée de la mairie passe faire du porte à porte pour encaisser. Possibilité de payer par CB.

Comme il fait beau, du soleil avec beaucoup de vent, nous partons en ballade en bord de mer.
En voyant cette plage on comprend vite la puissance de l'océan en découvrant les blockhaus au milieu de l'eau alors qu'ils avaient été construits à plus de 200 mètres du bord de la plage dans les années 1940.

Ce qui frappe aussi le promeneur c'est la quantité impressionnante de déchets en matière plastique déposés sur le sable et mélangés au bois flotté.
Dernièrement l'autopsie d'un cachalot échoué sur une plage a révélé que son système digestif avait accumulé 29 kilos de plastique. En voyant l'état de cette plage je pense que malheureusement une très grande quantité d'animaux marins va ingurgiter du plastique pendant encore très longtemps.
On se sent responsable et on ne sait pas quoi faire, si ce n'est de trier encore plus nos déchets afin qu'ils soient recyclés et non pas dispersés dans la nature et en mer. Un bien triste spectacle.


Nous sommes partis de CAPBRETON le matin sous la pluie et elle nous a accompagnés une bonne partie de la journée et donc nous avons roulé jusqu'à GIJON au nord de l'Espagne.
Un peu d'autoroute payante et une très grande partie en quatre voies jusqu'à GIJON avec viaducs et tunnels à gogo.
Le relief étant tès accidenté il est bien agréable de rouler sur une autoroute qui gomme cet effet de montagnes russes, qui plus est gratuitement.
On devrait s'inspirer de nos voisins.........


A notre arrivée à GIJON le GPS nous amène sur la seule aire de camping-cars de cette localité.
Comment dire ...... OK ! elle existe. OK ! elle est gratuite. OK ! elle est au bord de la mer.
Mais ...... elle est située au bord d'un énorme rond-point, à l'entrée du port de commerce et parallèle à la voie ferrée du port. Cela augure une nuit agitée....
A voir .....


He bien non !
Nous avons passé une nuit calme et sans bruit. Par contre le matin à 6 heures les employés du port vont assurer leur journée et le passage des véhicules est intensif.
Ce réveil matinal nous permet de partir de bonne heure pour descendre vers ST JACQUES DE COMPOSTELLE.

Là encore une autoroute gratuite avec tunnels et viaducs en nombre conséquent.

ST JACQUES DE COMPOSTELLE

A l'entrée de la ville bien connue des marcheurs à la coquille, un grand parking payant (3.50€ jusqu'à 20 heures et 12.50€ pour la nuit) permet de stationner et d'aller déambuler dans la vielle ville à 20 minutes à pied.




Après la visite de ST JEAN DE COMPOSTELLE, nous nous arrêtons pour la nuit à PONTEVEDRA à une trentaine de kilomètres.
C'est une aire en ville qui propose de larges emplacements sur un terrain goudronné. Aire gratuite avec possibilité de vidange et de ravitaillement en eau par une borne, elle aussi gratuite. Aire très agréable si l'on ne fait que passer ou stationner une nuit comme c'est notre cas. Vous êtes en centre ville et c'est tout prôche des commerces.


Malgré la pluie abondante, la nuit a été clame pour un centre ville.

Nous passons au Portugal par la ville de TUI, où théoriquement un portique pour abonnement des autoroutes Portugaises doit nous permettre d'enregistrer le véhicule. Nous avons trouvé l'emplacement mais il n'y a plus de système d'enregistrement donc il nous faudra éviter les autoroutes à péage ou aller payer dans les bureaux de poste portugais .... c'est d'un pratique cette affaire !!!! comme disait ma grand-mère.

Comme je parle le portugais comme une vache irlandaise je me vois mal expliquer à un postier autochtone que je viens payer le péage.
Je vais éviter les autoroutes à péage.

Nous continuons notre route pour aller plus dans la montagne vers SOAJO, et pour aller voir le sanctuaire de PENEDA.


Nous sommes arrivés jusqu'à SOAJO où il existe un parking avec toilettes où sont admis les campings-cars.
Le site est réputé pour ces greniers à grain sur pilotis et ses rues moyenâgeuses valent le détour.
Je dis bien "le détour", car pour y aller il faut emprunter de petites routes où il ne ferait pas bon croiser un véhicule large type autre CC ou PL. Heureusement nous sommes passés sans encombre mais pour aller plus loin vers le sanctuaire j'ai demandé conseil à une habitante qui parlait très bien le français et qui m'a déconseillé de continuer plus loin avec CC car la route est très étroite avec des virages en épingle.

Vu le gabarit de notre véhicule nous renonçons, et là on touche le point faible de notre manière de voyager:
le gabarit du camping-car, qui ne nous permet pas, parfois, d'aller visiter des endroits qui en valent la peine. Dommage !!!!


L'après-midi nous poursuivons vers BRAGA qui, si j'en crois ma copilote, est la troisième ville du Portugal.

Nous allons directement nous stationner dans le camping municipal de cette localité. Proche du centre, il permet d'aller visiter la ville à pied.
C'est le seul avantage de ce camping, car il est situé au bord d'une route très passante, avec des maisons tout autour dont les chiens taillent la bavette entre eux toute la nuit et vous pouvez me croire ils ont énormément de chose à se dire la nuit. Dommage, je ne comprends pas le langage canin.

Nous avons payé 13.50€ pour le CC et deux personnes avec l'électricuté mais sans aucun service qui sont en supplément.
Les sanitaires ne sont pas chauffés, mais ils sont propres.

BRAGA est une très belle ville avec un nombre important de vieux bâtiments plus beaux les uns que les autres. A voir pour les amateurs de veilles pierres.


Avec la nuit que nous avons passé on peut démarrer de bonne heure. Direction le bord de côte vers ESPOSENDE.

Ville de bord de mer quipourrait ressembler à ROYAN. Une très grande promenade en bord de plage avec de l'autre coté de la route des maisons fermées à cette saison.
Un vent fort et frais balaye la plage. Nous déjeunons sur place.


Après étude de la carte, nous décidons de descendre vers Lisbonne en laissant les villes à visiter dans les terres pour le retour.
Notre première halte se fera à AVEIRO.


Pas d'aire de camping-car dans cette localité. Seulement deux parkings utilisés par des prédécesseurs de passage qui en ont laissé les coordonnées sur l'application mobile.
Le premier est dans la ville sur un parking classique. A notre arrivée le parking et plein et une animation est en cours de mise en place. Nous évitons.
Le deuxième est un parking sous un pont d'autoroute, qui a l'avantage d'être à proximité de la ville à pied.
Nous allons y passer la nuit et nous ne sommes pas les seuls. Une petite appréhension sur le proximité de la circulation... On verra bien au réveil.


Comme prévu la nuit a été bruyante, non pas par le nombre de véhicules de passage sur l'autoroute, mais pas la spécialisation de cette dernière qui, je pense, doit servir de circuit automobile et moto la nuit, et croyez moi je sais reconnaitre un véhicule qui roule très vite à un autre.
Bref ! Sommeil haché toute la nuit.


Le parking n'étant pas équipé des services je me dirige donc vers ILHAVO petite ville à 19 kilomètres, qui propose les services de vidange et rémplissage gratuits. Il n'y a que trois places pour les CC, juste à coté d'un très grand parking pour les voitures. Bien pratique. mais là je suis confronté à l'incompatibilité des raccords de robinet et tuyau. En effet la sortie du robinet est plus grosse que le standard. Pas moyen de raccorder mon tuyau de remplissage.
J'ai commencé le transvasement avec un jerrican mais remplir et transvaser c'est un peu fastidieux. J'ai donc bricolé un bout de tuyau en le chauffant sur le gaz pour l'élargir au diamètre du robinet et le tour est joué.

Une fois les services effectués, nous retournons sur notre fameux parking où nous déposons le CC et partons à pied dans la ville d'AVEIRO.

De jolies facades de maisons des canaux avec des gondoles portugaises, une veille gare à la facade magnifique.
Voilà une bien belle balade qui vaut bien notre nuit agitée.


Après le déjeuner nous partons pas très loin sur le bord de la côte à COSTA-NOVA où nous passerons la nuit.

C'est une ville balnéaire comme on peut le trouver chez nous. Adossée à la dune et à l'océan, la caractéristique de ces lieux réside dans la décoration des façades des maisons qui portent des bandes verticales ou horizontales de différentes couleurs soit peintes soit en carrelage. C'est très charmant.
On peut ausi faire de grandes balades dans le dunes car elles sont équipées de passage en bois sur une grande partie du littoral permettant ainsi de marcher sans détruire son écosystème.
La plage est enrochée afin de limiter son érosion par les déferlantes incessantes. Vu la longueur de la cote c'est un travail gigantesque dont on devrait s'inspirer pour protéger nos côtes.


Pour la nuit nous avons choisi un parking conseillé par notre application sur mobile.
Un parking au bord de la dune. Pas de service, et pas de route à proximité, seulement le bruit de l'océan en berceuse.


Après une nuit tranquille, direction COIMBRA à une petite centaine de kilomètres.

Le GPS nous a amené sur un parking VL où, semble t'il, les campings-cars sont acceptés. Idéal pour aller visiter la ville, mais pas pour y passer la nuit car trop près de la route et d'un rond-point. Nous ne testerons pas.


COIMBRA, est une ville tout en hauteur et il faut grimper tout en haut vers l'université pour voir le meilleur (à mon sens).
L'université de COIMBRA est installée dans de très vieux bâtiments qui abritent entre autre une magnifique bibliothèque très ancienne (1717-1728). La prise de photos est interdite, rapport au flash qui pourrait à la longue avoir des effets néfastes sur les livres et la décoration.
Vous pouvez déambuler dans l'université qui fonctionne normalement. Des retraités dans une université c'est un peu anachronique tout de même.
Pour ma part c'est la première fois que je rentre dans une université, ça fait quelque chose.
Il existe un grand nombre d'autres très beaux lieux et beaux monuments dans cette ville. A voir absolument.




Pour faire halte de nuit nous choisissons BATALHA à moins de cent kilomètres de Coimbra.

L'aire est plutôt un parking près des installations sportives de la ville. Un dizaine de places. Attention les très grands véhicules de plus de 7 mètres auront du mal à se garer.
J'avais, comme les autres, le bout du capot un peu sur la route mais elle n'est pas passante, elle dessert les installations sportives, elle est à sens unique et sur deux voies, donc il y a de la place.
Les services sont disponibles par une borne gratuite. Je n'ai pas essayé l'électricité.
Peu de passage = nuit tranquille.


BATALHA est une petite ville où est implanté un monastère d'une très grande beauté architecturale. A voir absolument c'est grandiose.




Après le déjeuner, direction NAZARE, haut lieu du surf (mince j'ai oublié ma planche !).

Il existe dans la ville des parkings où les CC peuvent stationner pour la nuit. Enfin je l'espère on verra bien si on se fait déloger.
Celui où nous nous sommes installés est près du front de mer. Comme nous ne sommes pas les seuls le stationnement de nuit doit être toléré.


Le spot de NAZARE est connu pour la gigantesque vague (plus de 30 mètres de haut) qui déferle au mois de janvier.
C'est une ville à deux étages reliés par un funiculaire. C'est très sympathique comme endroit même si ce jour là un vent à décorner les ... boeufs nous oblige à tenir nos casquettes chapeaux et autres postiches.
Nous n'avons pas vu la grande vague mais celles qui s'abattaient sur la plage étaient déjà pas mal. Pas un surfeur à l'eau.


Au matin personne ne nous a délogé du parking où nous avons passé la nuit.
Nuit qui fut tranquille jusqu'aux environs de 7 heures où on a ressenti un accroissement de la circulation dû, je pense, à l'heure d'embauche.
Ce réveil matinal nous a permis de partir de bonne heure, et de nous diriger vers OBIDOS.



Obidos est un vieux village dont les façades des maisons sont toutes blanches.
Entouré d'une fortification c'est un village typique qu'il faut voir il vaut le détour. On peut en faire le tour par le chemin de guet sur la fortification, et ensuite déambuler dans les petites rues.

A l'entrée du village, une aire de repos accueille les campings-cars. Elle est gratuite de 7h à 19H et payante la nuit.
Les services vidange et remplissage d'eau sont présents. Une affichette vous demande de laisser 2€ dans la boite aux lettres adhoc.
Nous sommes restés sur place pour le déjeuner puis avons repris notre route.

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Après cette belle balade nous nous dirigeons vers PENICHE.

C'est une ville du bord de mer avec un port de pêche. Là aussi des fortifications avec un fort qui malheureusement est fermé pour travaux.
Promenade sur le bord de falaise. Le site est joli mais ne présente pas un attrait extraordinaire. C'est une belle balade.




Nous passons la nuit dans cette ville. Nous avons trouvé une aire privée en centre ville, clos de murs, avec portail sécurisé et un grand parking pouvant accueillir une soixantaine de camping-cars.
Emplacement avec électricité 8€. Services vidange remplissage et WIFI gratuits. Un "KARCHER" à pièce pour laver le CC, douches, WC, machine à laver sèche linge, table à repasser, le tout fonctionnant avec des pièces. Il existe un petit salon avec TV et Babyfoot.


Après une nuit calme et mais coupée par des averses, nous prenons le large vers LISBONNE.

La pluie nous accompagne. Des trombes d'eau s'abattent sur la route, et les routes du Portugal ne me semblent pas faites comme celles que l'on peut trouver chez nous. Des énormes flaques d'eau nous obligent à ralentir pour éviter l'aquaplaning, c'est impressionnant.
A notre arivée à Lisbonne la pluie a cessé mais le beau temps n'est pas encore revenu.



Nous avons trouvé "refuge" au terrain de camping municipal de cette métropole. De toutes les façons c'est la seule alternative crédible pour cette ville, si l'on tient compte de mon refus de stationner n'importe où.
Même sans GPS vous pouvez y arriver sans problème il est indiqué sur les 4 voies d'entrée.

Un terrain de camping au bord de la ville dans une partie boisée avec de grands emplacements individuels, eau et électricité comprises. Nous ne sommes pas les uns sur les autres, un cafétéria, une laverie, et une petite épicerie sont disponibles sur le site. Certes c'est 30€ la journée, un camping-car et deux personnes, mais un bus (ligne 714) passe devant l'entrée et vous emmène au centre ville à proximité des monuments bâtiments et autres lieux à voir ou visiter. Pour nous c'est l'idéal.

Attention !!!!! Attention aux pickpockets qui sévissent dans la ville. Nous avons eu affaire à un de ces energuménes, qui ne devait pas être bon puisque mon épouse l'a pris en flagrant délit une main dans sa pochette qu'elle tenait en bandoulière. Il a fait semblant de ne pas comprendre ce qu'on lui voulait, et nous ne parlant pas portugais ......


Après trois nuits sur place, nous quittons notre attache et reprenons la route.
Pas trop loin tout de même. Nous allons à SETUBAL distant d'une trentaine de kilomètres de Lisbonne.


A SETUBAL pour les camping-cars, c'est vite vu, il n'y a rien. Des parkings semblent autorisés pour les CC, mais sans plus.
Nous avons repéré sur notre application mobile, une aire toute prôche de cette ville, un peu au sud.
C'est un ancien terrain de camping traditionnel, qui a été transformé pour accueillir uniquement des camping-cars. Quand je dis aire de CC, je devrais dire terrain de camping pour camping-cars.
Les formalités sont les mêmes: enregistrement du numéro d'immatriculation, déclinaison des identités des occupants, badges d'entrée et sortie etc etc...
Le tarif est modulable selon la grandeur du véhicule. Pour nous plus de 6metres c'est 10.50€ plus 4€ pour le branchement électrique. La vidange et remplissage sont gratuits.
Petite consolation, nous sommes face à la mer, les emplacements sont assez spacieux, le bloc sanitaire, avec douche et eau chaude, est propre. Là aussi un bus passe devant le camping pour vous emmener à Setubal. Pour nous pas de chance car le lendemain c'est la fête nationale au Portugal, le 25 avril et il n'y aura pas de bus.


Après une nuit agitée par un coup de vent fort jusqu'à l'aurore, nous partons de notre halte de nuit.
Nous descendons toujours plus au sud en restant sur la côte atlantique.

Nous allons à SINES.
SINES est connue pour être la ville de naissance de VASCO DE GAMA, grand navigateur portugais qui a été le premier à découvrir l'inde en passant par le cap de bonne espérance.

Pour nous c'est une petite ville très jolie qui est entourée par des ports de commerce et par une raffinerie. La balade sur le mail est agréable ainsi que la vielle ville.
Nous avons déjeuner sur ce mail en nous stationnant sur les places des véhicules légers car il n'existe pas de lieu réservé pour nos engins.




Pour la nuit nous allons à une dizaine de kilomètres de SIMES, au bord de la côte à PORTO-COVO.
Là aussi PORTO-COVO est un bien joli petit village.

L'aire des camping-cars est insolite. L'ancien stade de foot-ball est ouvert aux camping-cars qui sont stationnés sur la pelouse (ou ce qu'il en reste). Une préposée nous fait payer à l'entrée. Alors oui ! il y a des murs tout autour, avec des grillages. Alors oui ! les anciens vestiaires ont été transformés en WC et douches et ce n'est pas glamour, mais c'est situé à quelques centaines de mètres du centre du village, et des plages. Il y a la possibilité de faire de grandes promenades sur les sentiers du litoral et tout ça pour 3€ la journée services compris sans électricité, il n'y a pas de branchements.
Alors mois je signe.


Nous sommes restés deux jours sur place ce qui nous a permis de faire de longues promenades le long de la côte à droite et à gauche de notre position initiale.
La côte est très découpée ce qui donne beaucoup de petites criques de sable fin. Un sentier pédestre vous amène de criques en criques toutes aussi jolies les unes que les autres. L'eau est un peu froide à cette saison mais elle est d'une transparence qui rappelle celle de pays d'outre-mer.
Nous avons fait notre première plage et nous étions seuls.
Les deux nuits que nous avons passées sur cette aire étaient calmes est reposantes.

Au matin nous poursuivons vers SAGRES, le bout de l'europe. Le temps est beau mais il fait un vent qui souffle par rafales violentes.



SAGRES est une petite ville qui n'a rien d'extraordinaire, si ce n'est que c'est la pointe extrême sud de l'Europe.
De très grands parkings au bord de la ville permettent de nous garer sans déranger. Nous ne sommes pas les seuls et de fait nous décidons de passer la nuit sur place. Il n'y a pas d'aire dédiée à proximité.


Ces parkings sont implantés au pied d'une ancienne forteresse qui domine la ville. Pour 3€ par personne vous pouvez entrer dans cette forteresse. Il n'y a rien à visiter seulement faire le tour de la pointe du bout de l'Europe et admirer la côte découpée. Un sentier est aménagé et vous fait faire le tour avec des panneaux d'information (en portugais anglais et espagnol). Pour le prix ne pas hésiter la balade est belle.


Après une nuit calme sans aucun bruit, nous continuons à longer la côte.
Passage obligé sur la plage Marinha, toute proche de notre point de départ.
Le passage est obligé car selon les commentaires glanés ça et là sur le Net c'est la plage considérée comme l'une des plus belles du Portugal.

Si j'en crois les panneaux qui interdisent le stationnement aux camping-cars, le coin n'est pas propice à l'arrêt prolongé ni à la nuitée. Nous nous stationnons quand même pour aller faire un tour.
Effectivement le lieu vaut la peine de braver les interdictions. Les paysages sont magnifiques, la falaise est découpée formant des arches naturelles qui donnent sur des plages de sable fin où viennent s'éteindre les vagues d'un bleu à faire pâlir un lagon des tropiques.
Une longue balade est possible de part et d'autre de cette plage.


Après notre promenade, nous mettons fin à notre indiscipline en quittant les lieux.
Nous allons un peu plus loin vers une cité plus accueillante, ARMACAO.

Ville balnéaire par excellence où les immeubles pour la location saisonnière sont construits les uns à côté des autres le long d'un immense front de mer. On se croirait à LA BAULE.
A première vue la saison estivale n'est pas commencée car la grande majorité des locations est fermée. Cela ne nous empêche pas de profiter du front de mer et des petits sentiers qui nous emmènent sur le littoral.




Pour la nuit nous avons opté pour un camping trouvé en passant sur notre chemin.
10€ la nuit pour le CC et deux personnes. Nous n'avons pas pris l'option électricité ma rallonge n'est pas assez longue ou les branchements ne sont pas assez nombreux.
Le camping par lui même n'est pas terrible mais il est dans la ville ce qui permet de se déplacer à pied.
Nous aurions pu allez sur un parking en bord de mer, un terrain en terre où sont garés un grand nombre de CC, mais nous avons découvert cet endroit après être rentrés sur le camping.


Au petit matin une pluie abondante nous réveille. Le terrain est en terre sablonneuse rouge qui colle bien aux semelles avec l'humidité, c'est pas très pratique pour ne pas en mettre par tout.

Nous quittons ARMACO pour continuer vers FARO où nous arrivons en fin de matinée.

Il semble qu'il n'existe pas d'aire pour camping-cars. Nous nous garons sur un parking indiqué par notre application mobile.
C'est un parking pour les voitures, et le stationnement de nos engins n'est pas facile, obligé de se garer en travers des places. Il n'y a pas d'interdiction pour nous donc nous nous garons.

Nous y restons le temps de visiter la ville et de déjeuner.
Un petit conseil si vous déjeuner au restaurant éloignez vous du centre historique, vous trouverez des prix plus abordables.


Après déjeuner, nous continuons vers la frontière Espagnole.
Nous nous arrêtons à VILA REAL DE SANTONIO. Dernière ville du Portugal, elle borde le fleuve Guadiana qui sert de frontière naturelle avec l'Espagne.
Comme nous l'avons remarqué depuis le début de notre séjour lusitanien, cette ville est très bien aménagée et entretenue, c'est un plaisir de se promener le long du fleuve.




L'aire de repos est au bord du fleuve et tout près du centre de la ville. Une grande aire en terre et gravier.
4.50€ pour 24 heures payable à une borne automatique lors de votre départ. Il y a possibilité d'un branchement électrique pour 2.70€ mais il faire une réservation à l'entrée de parking et un "gardien" vient vous brancher quand il le souhaite ????
C'est surprenant. je ne me suis pas branché.


Après une bonne nuit calme, nous nous dirigeons vers l'espagne de l'autre côté du fleuve.
Cette incursion en Espagne nous permet de faire le plein de carburant, nettement moins cher qu'au Portugal (1.089€), et pour faire quelques courses pour l'alimentation.

Nous commençons notre remontée vers la France pour sortir du Portugal par Vila-Formosa, Salamanca, Burgos, Bayonne.



Notre première étape est BEJA.
Nous prenons un emplacement sur le camping municipal. il n'y a pas le choix car rien n'est prévu pour nos engins. 4.50€ et 2€ pour l'électricité. Par cher, mais quand on regarde le camping par lui même c'est déjà pas mal. Il est entouré des bâtiments d'habitation et d'un terrain vague. Pas d'emplacement délimité, par de service pour les camping-cars. Le seul avantage c'est qu'il est situé en ville et que l'on peut aller en balade à pied.


La ville de BEJA ne présenta pas un intêret qui justifie de s'arrêter pour la journée. Nous en avons fait l'expérience.
Mis à part le petit donjon fortifié pas grand chose à mettre sous la semelle du touriste.
C'est notre avis .....

Une petite anecdote.
Nous déambulions dans les rues de BEJA lorsque nous passons devant la maison du PCP (parti communiste portugais). Jusque là pas de quoi fouetter un chat (la pauvre bête), lorsque d'un seul coup sans prévenir une mini tornade passe sur le toit de cette maison et soulève de nombreuses tuiles qui chutent dans la rue.  Les voitures garées ont reçu des morceaux de tuile et de ciment, mon épouse est passée au travers pas un morceau, mais ce n'est pas mon cas. J'ai bien vu les tuiles partir du toit je me suis protégé la tête en essayant de passer derrière une voiture en stationnement mais un morceau de tuile téméraire est venu me percuter la tête. Aïe ! Aïe ! Ça fait mal !
Une belle bosse mais rien de grave. Par contre si j'avais reçu le morceau de béton qui est tombé juste à côté je ne sais pas les conséquences qui auraient pu en découler. Peut être une vengeance électorale....... Je plaisante.
Comme quoi on n'est jamais à l'abri..... d'une tuile.


Non seulement le camping n'est pas terrible, mais en plus les alentours sont très bruyants. Il semble qu'une rave-party ait eu lieu non loin. Jusqu'à 5 heures du matin le bruit sourd des basses "BOUM BOUM BOUM", et les sorties des fêtards en délire (ou shootés....), bref la nuit fut extremement agitée.
J'aime pas donner un avis tranché mais là, je dis A EVITER.

Les yeux cernés nous partons pour EVORA à une centaine de kilomètres au nord.

Là par contre, il y a de quoi voir. De nombreux batiments églises cathèdrale, fortifications etc...
C'est une étape à ne pas manquer, ce serait dommage.




Pour la nuit nous avons opté pour un camping au bord de la cité, à 2 km à pied du centre ville. Pas le choix il n'existe pas d'aire.

C'est un camping tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Des emplacements spacieux, au calme, des sanitaires acceptables. Nous ne sommes pas des spécialistes des sanitaires de camping, car nous ne les utilisons pratiquement pas. Notre véhicule étant équipé des ces commodités, nous ne trouvons pas l'intérêt d'utiliser ceux du camping.
Par contre il nous faut les services pour le camping-car , c'est le minimum, et là tout est prévu. Ce qui est bien normal car mis à part trois caravanes, le reste est un ensemble de camping-cars, on se croirait au salon du véhicule de loisir.



Avant de passer en Espagne, une dernière halte au Portugal pour la nuit, nous choisissons ALMEIDA, qui est un peu excentré de notre route.
ALMEIDA, est une petite ville fortifièe, qui posséde une aire de repos pour les campig-cars, au pied de la cité. Une aire qui ressemble à un parking, avec possibilité de services par jetons que l'on peut se procurer auprès de la caserne des pompiers en face de l'aire. C'est un peu en pente, très propre, agréable et calme.


ALMEIDA vaut le détour. C'est une petite ville entourée d'une fortification qui est mise en valeur par des aménagements pédestres et autres. Cette cité vit cela se voit, elle n'est pas sclérosée dans un immobilisme d'un autre âge, comme on peut le voir chez nous. Le Portugal ne doit pas avoir d'architecte des bâtiments du Portugal et autres associations de sauvegarde des fortifications. Bref si vous passez par là, faites le détour.


Après une nuit paisible, nous passons en Espagne et allons jusqu'à SALAMANCA.

Dans cette grande ville il y a de quoi faire pour des touristes qui aiment les vielles pierres. C'est magnifique, cathédrales, couvents, églises, centre ville historique etc .....
Selon les guides touristiques c'est une des plus belles villes d'Espagne, du point de vue monuments historiques. Je veux bien le croire.
Nous nous sommes régalés et avons beaucoup marché dans les rues typiques. A voir absolument.




Pour la nuit nous avons opté pour le camping.
A 6 kilomètres du centre ville le camping Santa Marta de Tormes est situé au bord d'une rivière et d'une voie verte qui permet d'aller au centre ville en vélo.
Autre possibilité à la sortie du camping il y a une ligne de bus qui passe toutes les trentes minutes. J'ai donc descendu les vélos que je promène à l'arrière du CC depuis notre départ.
17€ la nuit dans un camping très classique, avec restaurant, piscine, épicerie....

Nuit très calme dans ce camping. Par contre il fait froid. 3°au lever du jour. Incroyable un vent glacé souffle et refroidi l'atmosphère.

Départ vers le nord nous poursuivons pour rentrer à la maison.
Passage à Valladolid, une grande ville sans trop d'intérêt, de même que BURGOS pour terminer notre journée de route à PAMPELUNE.
Plus exactement à BERRIOZAR où il existe une aire dédiée.


C'est un parking sur les hauteurs de la ville, où vous avez la possibilité des services d'eau. Je n'ai pas utilisé mais cette station de me semble pas très pratique. Le stationnement est gratuit maxi 72 heures.
La nuit a été calme mais le matin il fait toujours aussi froid. Nous sommes en Espagne est il fait plus froid que chez nous nettement plus au nord. A ne rien y comprendre. La faute au réchauffement climatique qu'ils disaient .........


Nous passons par DANCHARIA pour rentrer en France.

Dantcharia est sur la frontière Franco/Espagnole, et c'est une bourgade constituée de Supermarchés, distributeurs de tabac et stations service. De quoi faire les pleins de toutes vos addictions avant de passer la frontière.

Une fois les soutes chargées (avec modération), nous allons directement à BIARRITZ pour passer la nuit.

Dans ce secteur l'aire de Myladie est l'aire la moins mauvaise. 12€ avec l'électricité si vous pouvez trouver une prise de libre.
Elle est proche de la mer et du centre de la ville et du front de mer. Nous en profitons pour faire une grande balade.


Au réveil nous rentrons à la maison.

Pour mémoire: je suis parti avec deux bouteilles de gaz de 13 kg.
J'avais acheté des raccords espagnols et portugais au cas ou mais je n'ai utilisé qu'une seule bouteille et elle n'etait pas vide à notre retour.
Nous avons fait fonctionner le frigo/congel sur le gaz et l'électricité lorsque nous en avions, et le chauffage souvent le matin au réveil.
Durée du voyage 27 jours.

En conclusion, nous avons trouvé le Portugal très joli. Les villes sont très bien aménagées et entretenues.
Les portugais sont sympathiques.

Ce qui m'a frappé c'est leur respect du code de la route. Pas de fou du volant, respect des passages pietons, respect des limitations de vitesse, c'est impressionnant. Les français devraient largement s'en inspirer.
Par contre, l'état de certaines routes est catastrophique. De nombreux nids de poule qui vous obligent à louvoyer sur la route.

Notre lacune en ce qui concerne le langue n'a pas été un problème. La jeune génération parle surtout anglais mais avec un fort accent portugais qui nous a posé quelques difficultés de compréhension, mais dans l'ensemble avec un peu de français mélangé à de l'espagnol et de l'anglais on s'en sort.

Nous n'avons eu aucun problème de sécurité et à aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité.

Nous sommes très heureux d'avoir fait ce voyage, et nous ne pouvons qu'inciter les gens à le faire.

Nous y repartirons un jour c'est une certitude.


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