Partis le dimanche matin nous avons roulé toute la journée, non pas par plaisir mais parce que nous avons traversé la grande région Toulousaine
avec un thermomètre à 38,5°.
Il valait mieux rouler toutes fenêtres ouvertes pour avoir une impression de fraicheur tout à fait relative.
Le premier soir nous sommes arrivés à VILLENEUVE LES BEZIERS le long du canal du midi.
La borne pour le remplissage est adossée au mur du terrain de camping qui est installé au bord du canal.
2€ le remplissage pas d'électricité.
Pour le stationnement c'est un peu où vous le voulez et où vous le pouvez, à la bonne franquette. L'endroit bien indiqué dans le village.
Vous êtes au coeur du village, ce qui ne gâche rien. Le soir de notre arrivée, c'était festival de Jazz et 25°. Bien agréable de boire un
demi bien frais (avec modération l'abus d'alcool etc....) à la terrasse d'un bistot avec la musique en direct
Après une nuit très calme, nous nous dirigeons vers SETE
A SETE le problème est autre. Nous sommes arrivés au milieu de la fête de la ST LOUIS.
La circulation est interdite sur les quais réservés aux spectateurs des joutes aquatiques qui se déroulent dans le port.
Impossible d'aller se garer sur le parking prévu pour les CC du côté du port de pêche. Nous nous sommes garer à la hussarde sur un parking avant
SETE sur la commune de LA CORNICHE qui touche SETE.
Grave erreur! Toute la nuit les joyeux fêtards sont passés devant nous pour rentrer, soit à pied, soit en scooter débridé ou encore en voiture et pour
couronner le tout au petit matin nous avons eu droit au ramassage du container à verre implanté à proximité du Ccar.
Il existe une aire de CCars juste avant SETE qui est implantée sur un parking au bord de la mer. C'est super chouette vous avez pratiquement les pieds dans l'eau, et la borne de service est
juste à côté.
Le seul problème est que l'aire est tellement bien, que les CCars qui sont installés le sont pour un long séjour, si l'on en croit les installations mises en oeuvre.
C'est un parking gratuit qui ne semble pas limité en temps de stationnement, et donc très peu de turnover. Dommage pour les autres (dont je fais partie)
Le lendemain poursuite de la route vers NIMES, et le soir nous avons installé le CC sur une aire de repos à COMPS petit village à côté de BEAUCAIRE.
Un aire bien indiquée par panneaux.
Divisée en deux parties, la première est un parking en stabilisé avec la borne, 4€ pour 10 minutes d'eau et 55 minutes d'électricité paiement par carte bancaire directement à la borne.
La deuxième partie est juste après au bord du GARDON. De l'espace de grands arbres qui fournissent une ombre bien venue car il fait toujours très chaud. Nous en avons fait un point de chute deux
journées de suite car elle est au milieu de ce qu'il y a voir dans la région, Avignon, les Baux de Provence, Tarascon, Arles, le pont du Gard etc.....
Petit aparté
Nous avons fait la connaissance d'un couple de CC des Deux-Sèvres département limitrophe au notre. Pour la première fois depuis le début de nos divers périples, voilà des gens fortement sympathiques avec qui
nous avons pu échanger nos expériences de CC devant un apéro anisé.
Et cette joyeuse tablée s'est agrandie le soir suivant avec un autre couple de l'Isére. Nous avons passé là de très bons moments conviviaux avec des personnes que l'on ne reverra peut être plus jamais.
Tout cela pour dire que c'est très joli de faire coucou lorsque l'on se croise sur la route, mais si après sur les aires il n'y a plus rien et que chacun reste enfermé dans son CCar,
alors à quoi bon se saluer toute la journée.
Fin de l'aparté
Le jour d'après nous avons rejoint la mer vers SALIN DE GIRAUD.
La récolte du sel se fait au bulldozer c'est impressionnant. C'est le sel que vous utilisez tous les jours, conditionné dans une boite ronde en carton.
Nous avons poussé jusque sur le plage de Piemencon.
La particularité de cette plage est sa longueur (à perte de vue) et sa largeur impressionnante.
Nous avons été surpris du nombre de CCars, caravanes et autres moyens de villégiature. Il y en a partout installé sur la plage avec des baraquements qui ressemblent
plus à un bidon ville qu'à un campement estival. C'est vraiment spécial, et il me semble que ce doit être un des derniers espaces de liberté où chacun peut s'installer à sa guise sans que personne vienne
vous demander quoi que se soit.
Pour en avoir discuter avec des marseillais en villégiature, c'est un endroit de rêve, mais qui peut être piégeux. En effet au mois de juillet une tempête a fait monter la mer et a piégé un grand nombre de
CCars qui se sont retrouvés coincés sur la plage les pieds dans l'eau.
Je me suis laissé dire qu'un CC nage très difficilement et même s'il est en matières composites et bien il ne flotte pas.
Nous avons préféré passer la nuit sur l'aire de la commune de SALIN DE GIRAUD.
Pas très jolie l'aire de repos mais fonctionnelle avec des bornes pour l'eau 2€ pour 100 litres d'eau pas d'électricité. Les jetons sont à prendre au bureau de tabac, à la mairie et sur place aux douches municipales.
Nuit tranquille tout de même.
Au lever direction Marseille.
Passage par le bac sur le rhône. 5€ pour les CC mais au moins 50 km de gagné, au prix du carburant c'est une bonne affaire, et pour nous cela nous a rappelé des
souvenirs. (Nota pour ceux qui connaissent pas l'ile de Ré elle était autrefois reliée avec le continent par un bac)
Traversée de Marseille.
Je ne me suis pas arrêté, même pour voir le vieux port car avec un CC ce n'est pas facile et il faut dire que les marseillais ne sont pas patients, et surtout avec les CC. Je ne compte plus les coups
de klaxon, et les doigts d'honneur. Je n'ai toujours pas compris pourquoi, ou alors c'est une nouvelle façon de se saluer et dans ce cas, autant pour moi, mais je n'ai pas reçu le modificatif.
Le soir nous sommes arrivés à CASSIS.
Très jolie petite ville où nous nous sommes installés sur un camping.
Pas d'aire dédiée seulement des places sur un parking gratuit et très en pente. Dommage ce petit coin aurait mérité une exploration plus en
profondeur mais le CC sur un terrain de camping ce n'est pas une solution intéressante, surtout que nous n'avons pas pu profiter de
l'emplacement car un orage nous a gardé à l'intérieur du véhicule.
Au lever, nous décidons de laisser là notre exploration de la côte méditerranéenne tout en se disant que nous y reviendrons une autre fois.
Nous prenons le chemin qui nous ramène vers la maison.
Nous sommes donc retournés le soir pour la troisième fois sur l'aire de COMPS.
Notre idée était de continuer à descendre vers Perpignan pour passer quelques jours tranquilles du côté d'Argeles/mer où Port Leucate. Mais un appel
de détresse de notre fille nous oblige à rentrer d'urgence à la maison. Les écoulements du tout à l'égout sont bouchés et les eaux refoulent dans la cuisine qui commence à être innodée.
Donc fin du voyage et retour direct d'une seule traite.